Héros ordinaire et autres péripéties

Un héros ordinaire, une commune de Gironde qui se mobilise, la métropole de Toulouse qui n'expulse pas les locataires précaires de l'Etoile de Tunis, et un mouvement des Etats généraux des migrations qui s'amplifie. Il y a parfois de bonnes nouvelles dans la revue de presse de la semaine...

- Dans SeneNews, de nombreux Sénégalais qui ont quitté leur pays en quête d’une vie meilleure retournent chez eux bredouilles, avec l’aide de l’Organisation internationale des migrations. Rencontre avec ces migrants, qui racontent comment se déroule le retour au pays.

 

- Une salle comble pour évoquer l'accueil de 15 jeunes migrants ? Cela se passe à Langon, en Gironde. Une quinzaine d’encadrants de l’association Le Prado qui œuvre déjà à Langon (éducateurs spécialisés, assistants sociaux, psychologues, coordinatrice santé, enseignants, animateurs, veilleurs de nuit…) les aideront « après leur difficile périple pour fuir des conflits, des réseaux, l’esclavage en Libye » à définir leur projet de vie et « à s’inscrire dans le tissu social ».

 

- En Suède, une maladie touche les exilés : des jeunes gens, en général entre 8 et 15 ans, qui se mettent intégralement en veille pendant des mois : ils restent en position allongée, sont nourris par intraveineuse, ne réagissent plus à aucun stimuli (même  à une grande douleur). Et personne ne peut dire s'ils nous entendent...

 

- Faut-il être un héros pour avoir ses papiers ? La question se pose avec le buzz du week-end et le sauvetage de cette gamine accrochée à un balcon par Mamoudou, jeune Malien sans-papiers de 22 ans.

 

- C'est une vraie victoire pour le collectif Autonomie à Toulouse. La métropole abandonne ses poursuites, la quarantaine de jeunes ne seront pas expulsés de l'hôtel l'Etoile de Tunis. La balle est désormais dans le camp de la mairie qui a fait une proposition pour pérenniser le lieu. A suivre, bien entendu...

 

- C'est Le Monde qui le souligne, et évidemment la spécialiste Maryline Baumard, " mille six cent cinquante organisations et collectifs, représentant 20 000 adhérents et sympathisants, sans compter les effectifs des associations nationales… Les Etats généraux des migrations (EGM) n’en finissent pas de s’élargir..."

 

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